mercredi 11 novembre 2020

#ChallengeAZ 2020 - J comme Jouques

#ChallengeAZ 2020 - J comme Jouques 




Jouques
Bouches du Rhône
Provence - Alpes - Côte d'Azur





Jouques est un village typiquement provençal.
Il se situe entre la rivière de la Durance et la montagne de la Sainte-Victoire, au carrefour de quatre départements: les Bouches-du-Rhône, le Var, le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence.
A flanc de colline, Jouques se niche dans de petits vallons et est délimité de massifs boisés. Le ruisseau Le Réal traverse la commune et alimente de très nombreuses fontaines présentent dans la commune.
Cet environnement verdoyant et ses nombreux cours d'eau sont un atout pour le tourisme et l'économie du village.







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Blason du village







De gueules, à un coq d'or à senestre et une poule d'argent à dextre, affrontés sur une terrasse de sinople, et un chef d'or, chargé du mot JOUQUES en caractères de sable.











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Histoire de Jouques



Les premières traces d'occupation du site remontent à 11 000 avant Jésus-Christ, à l'époque Moustérienne. Ces premiers habitants vivaient  dans la Grotte de l'Adaouste. Nichée sur une falaise, elle domine la vallée de la Durance.

La première agglomération formée sur le territoire de Jouques se trouvait au quartier de la Garduelle et de Villevieille.

C’était un bourg romain, une station militaire où on y avait construit de nombreuses villas, deux fabriques de jarres et de poteries. 

Les quartiers des Gerles et de Puybarnier furent habités pendant plusieurs siècles, des débris de mosaïques, de marbre, de bustes, de colonnes avec des médailles de Caligula et de Constantin en témoignent.

Il y avait aussi un camp romain au Puits de Bèdes. Au premier siècle l’occupant romain à construit un aqueduc permettant de conduire les eaux des sources de Traconnade jusqu’à Aix.

Entre le VIème et le VIIIème siècle, la population ne se sentant plus en sécurité, quitte les quartiers de Garduelle et Villevieille pour s’établir sur la hauteur qui domine le village actuel et qu’on appelle le Piedmont (Piémont). Des remparts sont alors construits.

A partir de 1219 et durant 500 ans, 38 ” seigneurs majeurs ” se succéderont, et à la faveur d’échanges et de rachats, en 1702 Montseigneur de Cosnac se retrouva à la tête d’un territoire semblable au Jouques que nous connaissons aujourd’hui de part sa superficie.

A cette époque André-Elzéar d’Arbaud, conseiller au parlement et co-seigneur de Jouques, voulu acquérir la totalité des droits seigneuriaux mais il abandonna cette idée.

 Un château devait même se dresser, mais seul le portail, deux pavillons et les écuries furent réalisées.

Dans le courant du XVe siècle, les habitants désertent le sommet de la colline pour s’établir vers le bas. En 1405, on appelle déjà ” ancien village ” l’agglomération entourant l’église. En 1440, le siège de la paroisse est transféré à l’église St-Pierre, église actuelle, qui jouxte le cimetière.

A partir du XVIe siècle, le nouveau village prend forme, les seigneurs cédant bail (vente de terrains), les habitants construisent sur les flancs de la colline (partie dite médiévale) jusqu'au niveau du ruisseau le Riaou (ou Réal).

Au XIXe siècle, le village va s’agrandir et s’étendre vers l’est (quartier des Maisons neuves). Ainsi Jouques comptait 1800 habitants.

Le boulevard principal, appelé maintenant "Boulevard de la République", a sur son parcours orné de platanes cinq fontaines : du début du village (fontaine du Moulin) jusqu'à la fin (fontaine du Saint-Esprit).

On pouvait dénombrer deux fabriques à papier, une fabrique de poterie et de pipes à Bède (Bèdes), dix moulins à vent dont deux à farine, deux à huile, et deux à tan.

Jouques faisait partie de l’archiprêtré de Rians, ce n’est qu’à la Révolution que la commune fit partie de la doyenné de Peyrolles.

Au XXe siècle, Jouques, autrefois ville murée, a conservé son portail à l’ouest et quelques restes de remparts au sud et au nord-est.

A cette époque il ne reste plus qu’une fabrique de papiers et une seule minoterie. Ce début de siècle voit l’ouverture d’une usine électrique ayant une force motrice de 15 chevaux.

Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, un hameau de forestage fut installé en 1963, au lieu-dit le Logis d'Anne, à 8 km de Jouques, faisant partie intégrante de la commune, à destination d'anciens harkis et de leurs familles. Ce camp a existé jusqu'en 1995, avant d'être laissé à l'abandon.

La fête du village est célébrée à la Saint Baqui, en hommage au dieu romain du vin "Bachus", en septembre, lors de la période des vendanges.





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Photos


L'Eglise Saint-Pierre









L'hôtel de Ville








Les rues








Les fontaines

La fontaine du Moulin







La fontaine du Saint-Esprit






La grotte de l'Adaouste







Le Ruisseau le Réal







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Mes ancêtres de Jouques



D'après mes recherches, ce sont deux familles principales qui semblent originaires de Jouques. Ces familles y ont vécu au XVIIe siècle donc ces recherches sont limitées dans le temps et je n'ai pu remonter que sur deux générations. 






Ma sosa 257, Marie Anne BERAUD est née le 26 septembre 1690. Elle est la fille de Mathieu et d'Elisabeth BERTRAND, tous les deux originaires de Jouques
Elle se marie le 12 juin 1719 à Beaumont de Pertuis avec Joseph ABEL. Elle meurt le 2 janvier 1738 à Beaumont.
A partir d'elle, ma branche change de lieu: une part de sa descendance reste à Beaumont de Pertuis et une autre s'installe à Aix en Provence.




A demain pour la lettre  K


2 commentaires:

  1. Cela me fait plaisir de découvrir votre article sur cette commune proche de notre maison dans le Var. J'ai lu aussi le billet sur Beaumont de Pertuis ; cela me donne envie de me promener dans ces jolis villages du sud. Mes ancêtres sont des Provençaux aussi !

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    Réponses
    1. Merci!!
      C'est vrai que les villages de Provence sont agréables, et il y a toujours des perles à découvrir.

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  ✻✻✻✻✻✻✻ Sources : Photos:  Geneanet  ( 81michele) Actes et registre matricule:  AD81