#ChallengeAZ 2020 - O comme Ostheim

Ostheim

Haut-Rhin

Alsace

Grand-Est

Ostheim est situé à 9 kilomètres au nord de Colmar dans la plaine d'Alsace, proche du vignoble et du piémont Vosgien. Le village se trouve a 185 mètres d'altitude et est proche de la frontière Allemande.

La commune est traversé par la rivière la Fecht, dont la source se situe dans les hauteurs de la vallée de Munster, et par le ruisseau l'Altenbach.

Elle se trouve aussi proche du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges.

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Blason d'Ostheim

D'or à la ramure de cerf de gueules en pal, sur un mont de trois coupeaux de sinople duquel sont mouvants un soc de charrue de sable à dextre et un coutre de même à senestre, et deux lettres majuscules O et S, aussi de sable, posées en chef, l'une à dextre et l'autre à senestre.

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Histoire d'Ostheim

Le site d'Ostheim semble être occupé depuis l'époque protohistorique  c'est à dire vers 2200 à 50 avant J.C . Des fouilles archéologiques ont mis à jour des vestiges de cette époque.

On a retrouvé aussi des vestiges du Moyen-Âge, datant du VIIe et VIIIe siècle, tels que des trous de poteaux, des fosses, des cabanes, des silos ou des puits; mais également des sépultures datant de l'époque mérovingienne et carolingienne.

Le premier document connu mentionnant le nom d’Ostheim date du 19 juin 785. Il s’agit d’un acte signé par le roi Karl Huges faisant don de ses possessions en Alsace, dont celles à Ostheim, auprès de l’abbaye de Fulda, érigée en l’honneur de Saint Boniface.

Jusqu'à la Réforme, introduite en 1535, la paroisse faisait partie de l'évêché de Bâle.

Ostheim fait dans un premier temps parti du comté de Horbourg mais il est difficile de dater l’appartenance d’Ostheim à cette maison seigneuriale. 

En 1324, le comté de Horbourg passe, par achat, à la maison de Wurtemberg et le village d'Ostheim est englobé dans la seigneurie de Riquewihr, avec les communes de Riquewihr, Mittelwihr, Beblenheim, Hunawihr et Aubure. Néanmoins, pendant quelques années, la commune d’Ostheim, formera, avec le village de montagne Aubure, une seigneurie particulière. En effet, en 1701, le prince régnant à Montbéliard, Léopold-Eberhardt, cède les deux communes d’Ostheim et d’Aubure à sa sœur Anne. La princesse Anne, souveraine d'Ostheim, décèdera en 1733, à l’âge de 73 ans.

Jusqu’en 1534, Ostheim est un village catholique. La réforme est alors introduite dans la seigneurie de Riquewihr, notamment grâce aux efforts du prédicateur Mathias Erb de Riquewihr. Le comte Georges de Wurtemberg sera un ami et protecteur ardent de la réforme. Jusqu'à sa mort en 1558, la  seigneurie de Riquewihr restera réformée. 

Après la guerre de Trente Ans, l'Alsace devient française. Le roi de France, Louis XIV et ses successeurs, y exerce sa souveraineté, mais Ostheim reste la propriété des ducs de Wurtemberg et ce jusqu'à la révolution de 1789. 

A partir de 1670, Louis XIV exigea que partout où résident au moins sept familles catholiques, le chœur et l’usage de la nef soient mis à la disposition du culte catholique. C’est le « simultaneum » qui a été institué en particulier à Ostheim en 1687.

Le village n'a pas été épargné par les tourments de la Révolution française, elle était saluée avec enthousiasme et comme partout, les cloches sonnaient le mot d’ordre :  Liberté - Egalité - Fraternité. L’église fut fermée et transformée en temple de la déesse de la vertu, voire même en magasin de fourrage ou de céréales. Ce régime de la terreur dura jusqu’au moment où Napoléon remis tout en ordre.

Après la guerre de 1870-1871, Ostheim, comme l’ensemble de l’Alsace, est repris par la Prusse par le traité de Francfort du 10 mai 1871. 

Pendant la Première Guerre mondiale, le village lui-même ne fut pas touché, mais 34 de ses enfants sont morts sous l’uniforme car ils ont été incorporés dans l'Armée Allemande. Après la capitulation de l’Allemagne, le 11 novembre 1918, l'Alsace-Lorraine revient à la France.

Puis, suite à la défaite de la France en 1940 suivie de l'annexion de l'Alsace et de la Moselle (Lorraine) au IIIe Reich, une période sombre de l'histoire d’Ostheim, et alsacienne en particulier, commença. 

En 1942, les jeunes Alsaciens sont incorporés de force dans la Wehrmacht et sont principalement envoyés sur le front russe, dont 31 ne sont jamais revenus, déclarés morts ou portés disparus.

La Seconde Guerre mondiale est désastreuse pour Ostheim. Situé dans la Poche de Colmar, bombardé pendant près de deux mois, de novembre 1944 à janvier 1945, pour libérer un passage sur la rivière la Fecht (âprement défendue par les Allemands). 

Quartier par quartier, les maisons sont pilonnées par les chars américains et l'artillerie dura 3 semaines. Peu avant Noël, le village est évacué. Ostheim est détruit à 98%: 553 bâtiments, dont 165 maisons d'habitations sont détruites à 100%, 27 immeubles sont sinistrés à 75%, 103 sont à moitié et 70 à 25%; la Mairie, les deux églises, une école, un moulin, deux scieries, une fromagerie industrielle, 16 entreprises commerciales et artisanales ne sont que ruines, 6 entreprises sont détruites à 50%.

Le nid de Cigognes, construit sur le mur de pignon, seule partie restante, de la maison Ostermann - ancien Relais de la Poste aux Chevaux datant 1747 - a défié la tourmente de 1944-1945. Les cigognes revenues sur leur ancien nid (depuis 1930) et le mur "survivant" est devenu le Monument aux Morts des guerres 1914-18 et 1939-45.

Dès la fin de la guerre, un village provisoire est élevé à l’écart. Un nouveau plan d’urbanisme est dressé par René Schmitt, architecte de la reconstruction, avec la définition de nouveaux emplacements pour les deux églises et la mairie fixant le centre du village autour du pont sur la Fecht et la création d’un nouvel axe principal traversant le village.

La nouvelle mairie sera inaugurée le 18 juin 1950. Pour les habitants d’Ostheim, le 6 septembre 1953 représente une journée exceptionnelle qui marque la renaissance du village. Ce jour-là sont inaugurés : le pont de la Fecht, le dépôt d’incendie, le château d’eau, le monument aux morts et l’éclairage public en fin de journée.

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Photos d'Ostheim

Ostheim, 1900

Les destructions de la guerre

Le mur des cigognes

Maison Ostermann: origine du Mur aux Cigognes

Le village provisoire

L'Eglise catholique Saint-Nicolas

L'Eglise protestante

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Mes ancêtres d'Ostheim

Les ancêtres de mon arbre qui sont passés par Ostheim ne sont pas spécialement nombreux. Ils portent les noms de UMBDENSTOCK, SCHOTT et GLITSCH et ils y ont habité il y a très longtemps, au XVIe et XVIIe siècle.

Les UMBDENSTOCK

Je ne pense pas qu'ils soient originaires de cette commune. Leur présence étant très anciennes, je n'ai pu retrouver que quelques traces.

• Melchior décédé en 1545 à Beblenheim
• Ulrich, son fils, serai de Bergheim, mais sans certitude
• Melchior, prévôt, semble né et décédé à Ostheim
• Ulrich, justicier, est décédé en 1645 en Suisse
• Et enfin Anna Maria est né en 1623 à Ostheim mais est décédé le 28 février 1697 à Beblenheim.

Les GLITSCH et les SCHOTT

Je n'ai que peu d'ancêtres de cette branche mais peut être sont-ils originaires d'Ostheim.

• Lorentz GLITSCH, justicier, est né vers 1565 à Ostheim.
• Clara SCHOTT, son épouse, y est décédé en 1631
• Marie GLITSCH naît vers 1590 à Ostheim. Mais elle s'en va à Beblenheim en se mariant avec Michel Froelich. Elle décède, à priori, de la peste le 25 octobre 1635.

A demain pour la lettre  P

Source: Wikipédia, site de la ville