lundi 23 novembre 2020

#ChallengeAZ 2020 - T comme Thuin

 #ChallengeAZ 2020 - T comme Thuin




Thuin
Province de Hainaut
Région Wallonne
Belgique





Thuin se situe au coeur de la Thudinie (région naturelle du Hainaut), non loin de la frontière Française,  au confluent de la Sambre et de la Biesmelle.
La ville s'étage sur plusieurs plateaux et sur plusieurs vallées.
La Sambre, canalisée depuis 1829, traverse la ville et quatre écluses se trouvent sur le territoire de la commune.





*****
Blason et drapeau de Thuin







Parti de bleu et blanc, la laize bleue chargée de 3 merlettes blanches rangées à sa partie supérieure.

                                                                                                                                                                     













D'azur au château-fort d'argent accosté de deux écussons du même au lion couronné de sable, celui de dextre contourné.




*****
Histoire de Thuin


Thuin est anciennement peuplé. Le lieu aurait été l'oppidum de la tribu des Aduatuques: peuple celto-germanique, installé en Gaule belgique entre le Rhin, la Meuse, la forêt Charbonnière et l'Ardenne.

Thuin appartient à la Principauté de Liège depuis 889. Elle devint l'une des 23 Bonnes Villes qui avaient les privilèges d'envoyer des représentants du Tiers-Etats lors d'assemblée, de pouvoir s'entourer d'un mur d'enceinte et d'ériger un perron (pilori devant lequel on rendait la justice et on promulguait des édits, des mandements).

Située aux limites de la Principauté, la ville fut soumise à de nombreux sièges. Le prince-évêque Notger la fit fortifier au Xe siècle.

En 1048, Adalbert de Lorraine, Duc de Lorraine, y fut tué par Godefroy II de Basse-Lotharingie, Duc de Haute-Lotharingie, de Basse-Lotharingie, Margrave (marquis) d'Anvers et comte de Verdun, lors de la bataille de Thuin.

Les comtes de Hainaut s'en emparent en 1053, en 1298 et en 1408.

 La ville de Thuin fait partie entre 1549 et 1713 des Pays-Bas espagnols

Après avoir tenté de faire obstacle à l’accession au trône de Louis XIV, le prince de Condé est contraint de fuir et rejoint les rangs espagnols (1652). Dès le printemps 1653, avec les soldats du duc de Lorraine, les hommes de Condé dévastent de nombreuses campagnes de la principauté de Liège.

En 1654, les troupes espagnoles, sous les ordres du prince de Condé à la tête de troupes « condéennes », entreprennent le siège de la ville mais sans pouvoir concrétiser. Face à une sortie décidée, massive mais surtout téméraire des Thudiniens, les assiégeants sont contraints à la fuite. Le siège est abandonné le 15 (ou 25) janvier 1654. Dans ces conditions, la prise d’un canon à l’adversaire par les habitants de la cité symbolise l’exploit réalisé.  Le Spantôle, ancienne pièce à feu en fer forgé qui trône dans la ville et qui a donné son nom à une spécialité pâtissière, aurait été capturé à cette occasion, mais l'objet est bien plus ancien. Placé désormais sur les remparts de la ville, le Spantôle, nom de la vieille bombarde (en espagnol espantoso – épouvantable), fait l’objet d’un hommage annuel particulier.

Depuis cette date, tous les ans, immanquablement le troisième dimanche de mai, s'y déroule une procession qui a pris plutôt l'allure d'une marche militaire en l'honneur de saint Roch. Parmi tous les uniformes portés par les participants, ce sont les uniformes des soldats du Premier Empire qui ont la faveur des marcheurs et du public.

Cette marche (Saint-Roch) fait partie des quinze marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse qui ont été reconnues en décembre 2012 comme chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l'UNESCO

Pour sa résistance héroïque, la « bonne ville » de Thuin a bénéficié d’une ordonnance du prince-évêque de Liège confirmant et amplifiant les anciens privilèges remontant au 14 décembre 1373 : ainsi les droits de gabelle purent être conservés par les Thudiniens pour l’entretien de leurs remparts ; le droit de porter l’épée fut également accordé.

En 1675, les troupes françaises occupent la ville jusqu'à la paix de Nimègue (1678).

Thuin connaît son âge d'or entre le XVIe et le XVIIIe siècle car c'est à cette époque que sont construits les bâtiments architecturaux majeurs de la ville: ancien hôtel des postes, beffroi, maison espagnole, Notre-Dame-du-Mont-Carmel, Ancien couvent des Oratoriens et l'extension de l'Abbaye d'Aulne.

Le 10 mai 1794, les troupes françaises du général Marceau s'emparèrent de la ville.

Au cours de la Première Guerre Mondiale, de très violents combats s'y sont déroulés, le 23 août 1914 lors de la bataille de Charleroi,  lorsque la 5e armée française faillit se faire encercler par les Ire, IIe et IIIe armées allemandes. Les régiments français qui, le 23 août 1914, ont combattu sur le territoire de la commune sont le 12e RI (Tarbes), le 18e RI (Pau), le 34e RI (Mont-de-Marsan), le 49e RI (Bayonne) et le 144e RI (Bordeaux). Toutes ces unités faisaient partie du 18e Corps d'Armée (Bordeaux) qui constituait le flanc gauche de la 5e armée française et était placé sous les ordres du Gal de Mas-Latrie.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Thuin a été bombardé le 14 mai 1940 ainsi que les jours suivants, ce qui a entraîné un exode d'une très large partie de la population vers la France. Les Allemands entreront dans une ville presque déserte le 17 mai. Thuin sera libérée par les Alliés le 3 septembre 1944.



*****
Photos de Thuin



L'Hôtel de ville





L'ancien hôtel des postes






Les jardins suspendus et les remparts







Le beffroi






Notre-Dame-des-Carmes




Le Spantôle






La maison espagnole




Les rues







L'Abbaye d'Aulne









Le château de Fosteau 






Le Canal de la Sambre






*****
Mes ancêtres de Thuin


Deux familles semblent être originaires de Thuin:


La famille Bouret

- Jacques Bouret, naît en 1615 et épouse Anne Marie Degrue le 29 décembre 1641. Il décède le 19 avril 1672, à l'âge de 57 ans.
- Sa fille Marie Claire Bouret naît le 28 novembre 1642, épouse Thiri Marchot le 9 novembre 1660 et décède le 12 avril 1728 à 85 ans.


La famille Marchot

- Thiri Marchot, fils de Simon et d'Aldegonde Huart, naît en 1637 et décède le 17 février 1708 à 71 ans. Il se marie avec Marie Claire Bouret, nommée ci-dessus.
- Son fils Jacques Guislain Marchot, naît le 9 octobre 1668. Il épouse Gertrude Denoville, puis décède le 14 septembre 1712 à seulement 43 ans.
- François Théodore Marchot, son petit-fils, naît le 3 décembre 1699. Il se marie le 17 décembre 1720 avec Marie Françoise Denken. Il meurt lui aussi assez jeune, à 42 ans, le 9 mars 1742.
- Bernard Joseph Marchot, son arrière petit-fils, naît le 21 août 1723. Il se marie avec Marie Catherine Françoise Pourbaix. Il décède encore plus jeune, à 35 ans, le 23 juillet 1759 à Leval-Trahegnies, toujours en Belgique.




A demain pour la lettre  U



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Laisser un commentaire

#ChallengeAZ 2021 - G comme GINESTET Jean Joseph

  ✻✻✻✻✻✻✻ Sources : Photos:  Geneanet  ( 81michele) Actes et registre matricule:  AD81