#Généalogie30 : Un nom, un métier
J'aurais pu trouver un aptonyme pour ce sujet mais malheureusement je n'en ai pas dans ma généalogie .
Mais qu'est ce qu'un aptonyme ?
Voici lé définition de Wikipédia : "Un aptonyme est un nom de famille ou un prénom possédant un sens lié à la personne qui le porte, le plus souvent en relation avec son métier ou ses occupations". Exemple : Mme Chinion pour une coiffeuse, Mr Bottier pour un cordonnier ou encore Mr Vélo pour un cycliste.
Je vais plutôt vous parler de Sophie DIMUS, le sosa 239 de notre arbre, mais aussi de son époux Léonard BRULET, qui exerçaient tous les deux la même profession de garde-barrière.
Sophie DIMUSest née à Trélon dans le Nord en 1832 et Léonard BRULETest né le 11 août 1828 à Merbes-le-Château en Belgique. Ils se marient le 7 mai 1856 à Recquignies et ont 3 enfants: 2 garçons et 1 fille. Ils y vivent jusqu'à leur décès respectif. C'est sans doute dans cette commune qu'ils travaillaient.
Carte postale de la gare de Recquignies |
Le garde barrière était un agent des chemins de fer et était souvent exercé par les épouses des cheminots.
Au début de la profession, le chemin de fer fonctionnait généralement en "régime fermé" c'est à dire que la barrière était normalement fermée et le garde barrière devait l'ouvrir pour laisser passer les voitures, les troupeaux (si aucun train n'arrivait bien sûr) et devait tenir un registre de passage officiel. Puis avec le temps, le chemin de fer s'est mis à fonctionner en majorité en "régime ouvert " c'est à dire qu'il devait fermer la barrière dés qu'un train était en approche.
Il y a quelques années, il me semble qu'il ne restait qu' un garde barrière en activité mais je ne sais plus si c'est encore le cas. Quoi qu'il en soit, même s'il devait en restait quelques-uns, ce métier fait bien parti du passé.
Photographie reproduite en similigravure d'une garde barrière, L’Illustration, n° 2526, 25 juillet 1891, coll. L’Illustration (source: ici) |
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