#ChallengeAZ 2019 - M comme A la Mine
Le Mineur / Le Houilleur
Tout le monde connaît le métier de mineur.
Si on devait donner une définition rapide, on dirait qu'il s'agit d'une personne travaillant dans une mine.
Mais on connaît aussi ce métier sous le nom de houilleur ou bien de charbonnier.
Celui qui exerce cette profession est un ouvrier qui fore les puits et qui y creuse des galeries.
Au fur et à mesure, le travail à la mine se spécialise et porte des noms différents.
Au fond de la mine
- le piqueur: c'est celui qui extrait le minerai à l'aide d'un pic et qui est le plus exposé aux dangers
- le haveur: celui qui prépare le travail du piqueur en incisant la roche avant extraction
- le herscheur: il remplit et pousse les wagons (les berlines)
- le boiseur: il est chargé d'étayer les galeries et de les entretenir
- le boutefeux: c'est lui qui utilise les explosifs pour faire les tirs de mine
- le receveur: il est placé à la "recette" (porte de l'ascenseur) et fait la circulation entre ceux qui montent et ceux qui descendent.
Mineurs à l'abattage - Mines d'Aniche |
En surface
- le receveur: il fait le même travail que celui qui est fond
- le machiniste: il est responsable de toutes les machines
- le trieur: il trie les roches et les minerais
- le lampiste: il doit distribuer et entretenir toutes les lampes utilisées par les mineurs.
Une population importante
Ce métier se développe au XIXe siècle, pendant la révolution industrielle. En 1850, on estime qu'ils sont 33 000 et augmente pour atteindre environ 110 000 en 1875-1880.
Les régions minières sont celles qui en comptent le plus. Ainsi, Le Nord-Pas de Calais est la région où on trouve le plus de Mine et de Mineurs. Il y en a également beaucoup dans le Tarn ainsi que dans les Cévennes.
Carte du Bassin houiller du Nord - Pas de Calais (source: NordMag) |
Des conditions de travail difficile
Le Mineur travaille de 12 à 14 heures par jour, de cinq heures de matin à 18 ou 19 heures. Ils travaillent dans une chaleur insupportable où l'air devient souvent irrespirable du fait de la poussière.
Ils sont payés à la tâche et non à la journée. Par conséquent, ils ont souvent de très faibles revenus.
Le Mineur doit également faire face à de nombreux dangers:
* les accidents d'ascenseurs, en cas de rupture des câbles
* la chute dans un puits et l'ensevelissement après un éboulement
* l'explosion ou "coup de grisou" en cas de fuite de gaz
* la maladie: la silicose et la pneumoconiose qui sont dû à l'inhalation de poussières minérales (charbon et silice)
Autant dire que les Mineurs n'ont pas une espérance de vie très élevée. Beaucoup décède avant l'âge de 55 ans, voire plus tôt.
Nos ancêtres Houilleur et Mineur
Notre arbre possède de très nombreux mineurs, houilleurs, charbonniers ... . Il doit y en avoir au moins une petite trentaine. Je vais donc me contenter des principaux ancêtres directs.
Mes ancêtres du Nord et de Belgique
- Pierre Joseph HECQ (mon sosa 56)
Il naît le 11 octobre 1856 à Mont-Sainte-Aldegonde, en Belgique.
Fils de Hubert Joseph HECQ et de Sidonie BRUX.
Il épouse Julie Charlotte DELVAL le 5 mai 1881 à Carnières avec qui il a déjà un garçon d'un an. Son fils, Pierre Joseph, deviendra lui aussi houilleur.
Il travaille au Charbonnage de Ressaix. C'est là qu'il trouve la mort le 27 mai 1898 lors d'un accident au puits Sainte-Barbe. Il avait à peine 41 ans.
- Emmanuel LIENARD (mon sosa 58)
Il naît le 26 août 1843 à Frameries, en Belgique.
Il est le fils de Nicolas Joseph LIENARD, charbonnier, et d'Ambroisine CULISE.
Il épouse Virginie MENTION le 2 novembre 1864, à Eugies, en Belgique. Ils ont 3 enfants et leur fils, Jean Baptiste, deviendra aussi houilleur.
Il décède à l'âge de 55 ans, le 10 mars 1899 à Leval-Trahegnies, toujours en Belgique.
- Quentin PLICHART (mon sosa 874)
Il fait partie des premiers mineurs, quand cette "industrie" n'en était pas encore vraiment une.
Il naît le 29 décembre 1702 à Ostergnies-Recquignies, dans le Nord.
Il épouse Anne Marie MOUCHEUX le 26 octobre 1728 à Recquignies.
Je n'ai que très peu de renseignements à son sujet.
Les ancêtres du Sud-Ouest
- Jean Antoine GOULESQUE, père et fils
Le père naît le 11 avril 1810 à Saint-Julien-Gaulène, dans le Tarn, épouse Marianne PANIS le 15 octobre 1838 à Saint-Cirgue et décède le 28 juin 1879 à Carmaux.
Le fils naît le 31 mars 1850 à Ledergues, en Aveyron; épouse Victoire BOUZAT le 6 novembre 1875 à Carmaux.
- Jean Pierre CAMBOULIVES
Il naît le 24 août 1822 à Carmaux. Il est le fils d'Antoine CAMBOULIVES, qui travaille un temps comme employé aux mines, et de Marianne GIROUSSENS.
Il épouse Henriette BUSCAYRET le 15 février 1847 à Carmaux.
Il décède très jeune, le 14 décembre 1855, à Saint Benoit. Il n'a que 33 ans.
Son frère Auguste sera lui aussi mineur charbonnier.
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