mardi 26 novembre 2019

#ChallengeAZ 2019 - U comme Un chapeau ou Un autre

#ChallengeAZ 2019 - U comme Un chapeau peut en cacher Un autre



Vous l'aurez compris, il s'agit là du Chapelier. Non, pas le Chapelier fou d'Alice au Pays des Merveilles. Quoique.
Bon, un peu de sérieux. 


Tout d'abord, faisons un peu d’étymologie: 
Les mots capacapella ont la même racine. 
Selon le Dictionnaire encyclopédique de l'Histoire de France de Ph. Le Bas « Le chapeau, qui, dans l'origine, fut un diminutif, non pas du chaperon, comme on l'a dit aussi, mais du capuchon qui accompagnait la chape, et servait à couvrir la tête, était une simple calotte de velours, de drap ou de feutre, retenue sous le menton par deux cordons. Cette calotte était tout unie ou ornée de fourrures, de broderies, de dorures et de pierreries, selon la fortune ou la condition de celui qui la portait. ».


Le Chapelier est celui qui confectionne et vend les chapeaux, les couvre-chefs et tous les autres accessoires de tête.


Un atelier de fabrication de chapeaux
Un atelier de fabrication de chapeaux


Au Moyen-Âge, on distingue plusieurs catégories de Chapeliers. 
Il y a les "chapeliers de fleurs", les "chapeliers de plume", les "chapeliers de coton" et les "chapeliers de feutre". 
Puis au XVIIe et XVIIIe siècle, avec la démocratisation du chapeau, toutes ses professions sont réunies sous la seule appellation de Chapelier.

On trouve aussi bien de petits ateliers que de plus grandes manufactures de chapellerie.


La fabrication


Les principales techniques de fabrication des chapeaux furent mises au point au xive siècle et n'ont guère évolué depuis. Quel que soit le matériau utilisé pour faire le feutre (castor ou bièvre (ancien nom du castor), laine, vigogne (un camélidé de la famille des lamas), etc.), les étapes de fabrication ne changent pas. Ces étapes sont au nombre de cinq, dont une subsidiaire : préparation du poil, foulage, mise en forme, teinture et garniture.

  • La préparation du poil consiste à couper le poil de castor et de vigogne des peaux, puis à les épurer en les arçonnant (une sorte de cardage).

  • Le foulage est la transformation de ce poil en feutre : avant la mécanisation au xixe siècle, le poil ou la laine cardés sont agencés en sorte de triangles nommés capades, que l'on réunit pour former une cloche. La foule, par l'action de l'eau chaude et du mouvement de va-et-vient et de pression de l'ouvrier, va feutrer la cloche, et lui donner de la solidité et son caractère imperméable. Avec la mécanisation, le poil et la laine seront directement soufflés sur une forme de cloche avant que celle-ci soit foulée. Pendant cette opération, la cloche va perdre les deux tiers de sa taille originelle.

  • La mise en forme fait passer la cloche au stade de chapeau : elle est placée sur une forme en bois, qui comprend seulement la calotte (jusqu'au xixe siècle) puis la calotte et les bords. Au xixe siècle, la cloche peut être mise en forme par pression sur des formes en métal.

  • La teinture est une étape subsidiaire. Elle consiste à plonger le chapeau dans un bain de teinture (pour la couleur noire on utilise de la noix de galle puis avec les progrès de la chimie des teintures chimiques) en alternant bain et oxydation en plein air. La majorité des chapeaux sont noirs, mais on peut les teindre en d'autres couleurs, dès le xvie siècle : le rouge est une couleur appréciée, en 1610 Louis XIII se fait livrer un castor teint en "vert de mer".

  • La garniture finalise le chapeau : après séchage il est déformé de sa forme en bois, les poils disgracieux sont coupés ou brûlés, on le recouvre d'un apprêt imperméabilisant, on lui ajoute une coiffe et un cordon, et parfois des broderies.



Modèle de moule à chapeaux
Modèle de moule à chapeaux



Mes ancêtres Chapelier

Mes ancêtres directs ne sont pas très nombreux à avoir exercé ce métier.


  • Otto SPAUTZ (sosa 176) est Chapelier à Neuerburg, en Allemagne, où il est né en 1713.

Il y épouse Elisabeth DALEIDEN et ont 8 enfants. 
Il y décède le 8 août 1785, à l'âge de 72 ans. 


  • Son fils, Johann SPAUTZ (sosa 88) lui succède. Il naît le 15 mai 1763 à Neuerburg.

Le 9 février 1789, il épouse Anna SCHIEDER et ils ont 7 enfants. 
En 1812, son épouse décède. Peu de temps après, toute la famille part s'installer à La Rochette (Fels), au Luxembourg.
Là-bas, il épouse en seconde noce, le 2 janvier 1815, Magdalena MANDERSCHEID.
Le 12 août 1837, il meurt à 74 ans.

Certains petits-fils d'Otto continuerons sur cette voie.



Source: Wikipédia

2 commentaires:

Laisser un commentaire

#ChallengeAZ 2021 - G comme GINESTET Jean Joseph

  ✻✻✻✻✻✻✻ Sources : Photos:  Geneanet  ( 81michele) Actes et registre matricule:  AD81