jeudi 19 novembre 2020

#ChallengeAZ 2020 - Q comme Quévy-le-Petit

 #ChallengeAZ 2020 - Q comme Quévy-le-Petit




Quévy-le-Petit
Arrondissement de Mons
Province de Hainaut
Région Wallonne
Belgique







Quévy-le-Petit est un village appartenant  à la commune frontalière de Quévy qui se situe à une dizaine de kilomètres au sud de Mons. Il est localisé au centre de cette commune qui regroupe 10 villages.
Le village se trouve sur le versant sud du bassin de la Haine et  sur le versant nord du plateau de Bavay. Il fait partie du  « Haut-Pays » qui borde cette dépression et qui constitue aujourd’hui un parc naturel.
Il est irrigué par des ruisseaux qui ont creusé des petits vallons dans lesquels se sont blottis les noyaux initiaux d’habitat.
Il est  traversé par deux vallées profondes, celle du By  et du ruisseau d’Andoy.

Le noyau originel s’est concentré au bord du ruisseau du Louvroit. Alors qu’au nord-ouest du territoire passe celui du By dans lequel se jette le Louvroit, au niveau du bois du Tilleul.







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Blason de Quévy-le-Petit










De gueules à dix losanges d'argent sur 3, 3, 3 et 1.











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Histoire de Quévy-le-Petit



Les archives de l’ancien Comté de Hainaut font mention , à de nombreuses reprises, du nom du village dont l’orthographe a varié au fil des siècles (Kuévi, Chevi, Kivi,Kevy,Kevi, Quievy) pour prendre sa forme définitive, Quévy, dans le courant du XIIIè siècle.

Des vestiges de l’âge de pierre trouvés dans le sous-sol  témoignent d’une occupation très ancienne qui s’est poursuivie ensuite à la période gallo-romaine car des monnaies de Gordien et de Posthumus (IIIè siècle) y furent également découvertes.

La première mention du village apparaît en  1071 dans une charte du Chapitre de Sainte Waudru.

Quelques années plus tard, en 1180, le pape Alexandre III  confirme à l’Abbaye de Liessies la possession de l’autel du petit Quévy (parvo Chevi) et de son appendice, grand Quévy (magno Chevi). Auparavant , du premier siècle jusqu’à cette date, l’autel appartenait aux chanoines d’Aix-la-Chapelle.    

A l’époque féodale, le village était composé de plusieurs seigneuries dont la principale était un fief de pairie relevant du Comte de Hainaut

Du XIV è siècle jusqu’à la fin du XVè siècle, elle appartenait à la famille de Ville. Ensuite et jusqu’en 1586 , elle a appartenu aux Comtes de Lalaing dont certains furent nommé grand Bailli de Hainaut.

En 1670, le titre de pairie de Hainaut , attaché à la terre de Quévy, fut , de par le consentement des états de la province , transporté sur la terre et seigneurie d’Enghien , en faveur de la maison d’Arenberg.
Ensuite , le Duc D’Arenberg  fit exposer en vente publique et au plus offrant la terre et seigneurie du Petit Quévy, "village à clocher , ci-devant pairie situés en pays d’Hainaut, à deux lieues de la ville de Mons, du côté de Maubeuge".
La seigneurie ne sera vendue qu’en 1750 à Lamoral François de Lattre du Bosqueau, qui la revendit  le 9 octobre 1770 à Zacharie Vincent Joseph Obert .

Quévy-le-Grand (QG) et Quévy-le-Petit (QP) n’étaient à l’origine qu’une seule commune, constituée de deux noyaux villageois légèrement distants l’un de l’autre. Quévy-le-Grand était une dépendance de Quévy-le-Petit et ne devint une commune autonome qu’en 1720.

Le 23 pluviôse an V de la République (11 février 1797), un impressionnant détachement de gendarmes à cheval, avec à sa tête le lieutenant Martin, quitte la ville de Mons et se dirige à bonne allure vers le village du Petit Quévy. Dans la matinée, le lieutenant avait appris d’un individu qui désirait garder l’anonymat : « Qu’il se retirait dans la commune de Petit Quévy des brigands qui ont porté depuis longtemps la terreur dans le pays … »
Dans les années qui suivirent la Révolution Française, des bandes de brigands, profitant de la désorganisation de la police et de la justice, commirent de nombreux méfaits. Une de ces bande , surnommée « Les chauffeurs du Nord », parce qu’ils avaient pour habitude, afin de faire parler leurs victimes , de chauffer leurs pieds aux moyens de tisons ardents est dirigée par Antoine Joseph MONEUSE.
Or, ce jour-là, Moneuse et deux de ses lieutenants se réunissent dans le cabaret du sieur Allard, un de leur complice. A 16 h , les gendarmes prennent position et à 20 h 30 , ils lancent l’assaut, capturant le plus célèbre des bandits de la région.

Le 7 août 1857, un incendie se déclare dans la maison du vannier Antoine SAMAIN , située sentier des Meuniers. Pour avertir les villageois, le tocsin est sonné. Les villageois se précipitent pour essayer d'éteindre l'incendie mais c'est trop tard: 23 maisons sont détruites et autant de familles sont à la rue.

A partir du XIXe siècle, l'économie du village repose essentiellement sur l’agriculture, l’élevage, les cultures maraîchères et fruitières, ainsi que sur les industries dérivées. De nombreuses grosses fermes, souvent liées à d’anciens fiefs, sont parsemées dans le paysage. 
 


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Photos de Quévy-le-Petit



Quévy-le-Petit, 1950





La place du village






Le Château du Petit-Cambrai







L'Eglise Saint-Martin







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Mes ancêtres de Quévy-le-Petit


Une partie de mes ancêtres belges sont originaires de Quévy-le-Petit. C'est le cas des familles LEVECQ et GOTTIGNIES.






La famille LEVECQ

- Le plus ancien ancêtre que j'ai pu retrouver issu de cette commune est Jean Baptiste Levecq. Il naît le 25 mars 1697, épouse Marie Marguerite Nicodème le 2 février 1728 et décède le 2 juillet 1766, à 69 ans.
- Son fils Pierre François Levecq naît le 6 juillet 1742. Il perd sa mère quand il est âgé de 7 ans. Il est boucher. Il épouse Marie Amélie Victoire Gottignies le 5 février 1763. Il meurt le 11 janvier 1827 à l'âge de 84 ans.
-Sa petite fille Félicité Joseph Levecq naît le 16 mars 1783, épouse Charles Joseph Liénard le 12 novembre 1806. Elle décède le 18 mars 1873 à 90 ans.


La famille GOTTIGNIES

- Thomas Gottignies naît vers 1680, épouse Anne Marie Pierquin et décède à 36 ans le 3 décembre 1716.
- Nicolas Joseph Gottignies naît le 10 février 1703. Il épouse le 2 juillet 1730 à Eugies, d'où est originaire son épouse, Marguerite Joseph Casteau. Il décède le 2 février 1780 à 77 ans.
- Marie Amélie Victoire Gottignies naît le 17 mars 1743, épouse Pierre François Levecq le 5 février 1763. Elle décède le 27 mars 1816 à 73 ans.



A demain pour la lettre  R






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