vendredi 20 novembre 2020

#ChallengeAZ 2020 - R comme Rognes

 #ChallengeAZ 2020 - R comme Rognes




Rognes
Bouches-du-Rhône
Provence-Alpes-Côte d'Azur





Rognes est situé au nord du département des Bouches-du-Rhône, à la frontière avec le Vaucluse. La commune se trouve entre Salon de Provence et Aix en Provence.
Elle est encadrée par la Chaîne des Côtes au nord, Ponserot à l'est et le massif de la Trévaresse au sud. Le village se niche à environ 300 et 350 mètre d'altitude.
Le Nord de la commune descend vers la vallée de la Durance.
Près de la commune se trouve un ancien volcan, l'unique qui se situe en Provence. Ce volcan, personne ne le voit car il s'agit d'un volcan en creux qui fut comblé par la lave.






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Blason de rognes










D'or, à un loup ravissant d'azur, lampassé et armé de gueules.











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Histoire de Rognes


Situé entre Trévaresse et Durance, le territoire de Rognes (5800 hectares environ), vallons plus élevés au sud, plaine fertile au nord, est serti de collines boisées. Des outils et des éclats de silex vieux de 100 000 ans, découverts près de Brès et de Ribière, attestent de son occupation dès la Préhistoire.

Au néolithique, puis à l'âge de bronze, les hommes s'implantent au sud de la chaîne des Côtes, dans le vallon de Roustan, à Valfère et près de Beaulieu. A l'âge du fer (1er millénaire avant notre ère), poussées par les invasions celtes, les populations se réfugient sur les hauteurs, le Foussa, le Peyguerin, les Cauvins, fondant les oppida ou villages fortifiés qui surveillent les voies de passage reliant la côte, Marseille et les étangs de Fos à l'arrière-pays bas-alpins et à la région de la tribu Cavares.

La puissance militaire et commerciale romaine, au 1er siècle avant notre ère, impose la pax romana , permettant aux celto-ligures de descendre des villages perchés et de se regrouper dans de grands domaines situés en plaine;

Une famille de chevaliers romains d'Aquae Sextiae(Aix en Provence), les Domitii Aquenses, construit un mausolée sur son domaine (près du bassin de la basse Concemade aux Estrets), près de Barbebelle. La vigne est cultivée ; deux statues de Bacchus et Priape, dieux du vin et des jardins ont été trouvées à Toumefort.

L'insécurité des périodes paléo-chrétienne et du haut moyen-âge, temps obscurs des invasions( celles des Goths, des Lombards, des Sarrasins), fait remonter une nouvelle fois la population sur les hauteurs, ici le Foussa. Un autel en marbre, déposé dans l'église de ROGNES, datant du Vème siècle, atteste la présence d'une population sur les pentes du Foussa.

La première mention du nom du village apparaît dans une sentence de 1150, signée par Imbertus et Théobertus de RONGNIS. Les textes parlent ensuite de Castrum de RUINIS, ou fort des ruines, ROGNOS, ROUGNES et ROGNES. L'étymologie du nom de ROGNES est liée à l'aspect ruiniforme et excavé de la partie haute du village appelée pour la même raison Foussa. Les dimensions de la commune sont à cette époque et resteront de six lieues de circonférence pour deux lieues de diamètre.

En 1193, Alphonse Il, roi d'Aragon et Comte de Provence remet au Comte de Forcalquier, 3 villages dont Rognes

Entre 1280 et 1305, le roi de Naples Charles Il échange à Rican d'Allamanon la forteresse de Rognes contre le péage de Gontard sur la Durance rendant la famille d'Allamanon co-seigneur de Rognes.

La petite communauté, 220 chefs de famille soit environ 1200 habitants, installée sur le plateau et aux pentes du Foussa, en devient de ce fait, le chef-lieu, dont les autres lieux seront les hameaux. Comme partout ailleurs au Moyen-Age, le village perché régira le territoire.

La fin du XIIIe siècle, c'est aussi la période faste qui fait s’accroître la population, jusqu’alors cantonnée dans la citadelle au-delà et derrière ses Fossés.

En 1400, les d'Agoult devenus à leur tour, seigneur de Rognes font construire sous les remparts une maison d'habitation appelée "château" entre la rue des Pénitents et le Cégarès. Le XVlème siècle est une période agitée, les guerres de religions obligent la population à construire en 1526 et 1537 de nouveaux remparts gardés par sept tours et mesurant près de 800 m de long.

De la citadelle détruite en 1601, il ne reste qu'une fenêtre, vestige gardé volontairement par la communauté : le capitaine Lasalle, raconte l'histoire, y fût défenestré, pour avoir terrorisé les Rognens en leur tirant dessus à coups d'arquebuses du haut des fortifications.

En 1597, les Raffélis succèdent aux d'Agoult et deviennent co-seigneurs de Rognes. Les nouveaux remparts, sont érigés en 1602 et sont encore visibles aujourd'hui. L'avenue de Lambesc et le cours St Etienne en reprennent le tracé. L'église paroissiale est construite hors les remparts en 1607. 

Les XVIIe et le XVIIIe siècles voient la construction d'un grand nombre de bâtiments sur la commune: la mairie actuelle, à l'origine l'hôpital ou hospice, des fermes, des bastides, les quartiers bas du village, les rues du Figuier et de l'Eglise.

Au début du XVIIe siècle, l'autoritaire Julie d'Agoult ayant émis la prétention d'interdire aux Rognens d'apposer des blasons et des créneaux sur leurs maisons ainsi que d'édifier des pigeonniers, les Consuls trouvèrent une excellente parade : la maison d'Agoult ayant un loup comme symbole sur ses armoiries, ils décidèrent de prendre comme emblème pour la commune le verrou destiné à protéger les brebis du loup. L'on rajouta plus tard en exergue sur le blason "Ferme bien qui pouvant tout fermer ne ferme rien".

La peste de 1720, si meurtrière en Provence, n'y fera aucune victime ; la seconde chapelle Saint-Denis, sur la route d'Aix, est construite, en remerciement de cette éviction.

La période révolutionnaire qui voit la fin de la famille de Rognes, les Raffélis, ne change pas profondément la vie et la mentalité de la population, les habitants de Rognes ayant toujours été des hommes libres, représentés depuis toujours par des consuls élus. Les Rognens formèrent sans cesse une communauté soudée face aux périls tels les famines, les épidémies, les guerres et rendirent procès pour procès à ceux, seigneurs et autres personnes qui voulaient les dessaisir de leurs droits.

Puis survient la catastrophe du 11 juin 1909: quatorze corps furent retirés des décombres du tremblement de terre qui ruina la partie des habitations étagées sur les pentes. 
Ensuite le village s’installa plus bas au pied des collines du Foussa, du Devin et du Peguerin.


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Photos


L'Hôtel de Ville








La Chapelle Saint-Denis






L'Eglise paroissiale








Le tremblement de terre du 11 juin 1909








Les ruines du château






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Mes ancêtres à Rognes


Rognes est, pour une partie de mes ancêtres, le berceau des Provençaux de mon arbre.
Plusieurs familles en sont originaires:

La famille Boyer

- Jean Boyer (+ 1575), fils de Pierre Boyer et de Villande Garnier et époux d'Estiennette Rias.
- Denis Boyer, son fils, époux de Denise Radisson
- Giraud Boyer (1558 - 1598), son petit-fils, époux de Louise Simon
- Anne Boyer (1587 - 1642), son arrière petite-fille, épouse de Joseph Mouret


La famille Caire

- Jean Caire, époux de Marthe Chapusse
- Joseph Caire (1665 - 1735), son fils, époux de Marguerite Girard
- Marguerite Caire (1701), sa petite-fille, épouse de César Michel


La famille Michel

- Denis Michel, époux de Louise Bouyer
- Louis Michel (1659 - 1739), son fils, époux de Marie Rouland
- César Michel (1703), son petit-fils, époux de Marguerite Caire
- Joseph Hugues Michel (1734), son arrière petit-fils, époux de Honorade Vian
- Marie Clara Michel (1758 - 1805), son arrière-arrière petite-fille, épouse de Jean Joseph Abel


La famille Mouret

- Pierre Mouret, époux d'Antoinette Bonnet
- Jean Mouret (+1606), son fils, époux de Catherine Fabre
- Joseph Mouret (+1647), son petit-fils, époux d'Anne Boyer
- Marguerite Mouret (1622), son arrière petite-fille, épouse de Louis Pelegrin





A demain pour la lettre  S

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