samedi 28 novembre 2020

#ChallengeAZ 2020 - Y comme Ypres

 #ChallengeAZ 2020 - Y comme Ypres




Ypres
Province de Flandre-Occidentale
Région flamande
Belgique




Elle est située dans le Nord-ouest de la Belgique dans la région du Westhoek.
C'est une ville de plaine qui est localisée au cœur d'un réseau de rivières et de canaux (la plupart impropres à la navigation moderne). La rivière principale qui la traverse est l'Yperlée, c'est elle qui donne son nom à la ville. À l’origine, il existait une petite rivière dont la source se situe près du mont Kemmel appelée Ipre ou Iepere qui signifiait « rivière aux ormes ».
La ville compte 35 000 habitants, ce qui en fait la sixième ville de Flandre-Occidentale. Avec Lille et les villes de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais en France, elle participe aussi à un ensemble métropolitain de près de 3,8 millions d'habitants, appelé en France aire métropolitaine de Lille, s'organisant autour de l'Eurométropole Lille-Courtrai-Tournai.




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Blason de la ville d'Ypres




De gueules à la croix vairée, au chef d'argent, à double croix de gueules. Le bouclier surmonté d'une couronne murale à cinq créneaux d'or maintenue par un lion du même, portant sur l'épaule droite un canon de fusil en argent. Deux bijoux, suspendus à leur ruban, partent de la base, à droite la croix de guerre française, à gauche la croix militaire anglaise.



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Histoire d'Ypres


La ville d'Ypres a pris naissance autour d'un domaine carolingien et d'un marché éloignés l'un de l'autre d'environ 600 m. 

La ville d'Ypres s'est formée au Xe siècle autour d'un château fort, bâti par les comtes de Flandre.

Ce fut la ville natale de Guillaume d'Ypres, un capitaine de mercenaires qui combattit avec succès aux côtés du roi Étienne d'Angleterre contre l'impératrice Mathilde.

Au XIVe siècle, elle était devenue une place de guerre importante, et l'industrie drapière avait pris une importance énorme; ses foires y attiraient un immense concours d'étrangers et sa population dépassait 80.000 habitants. Son marché annuel avait un rayonnement européen. 

L'artisanat du drap (de laine) atteignit son apogée vers 1250. Ypres pouvait être facilement approvisionnée avec une laine de haute qualité, qui était acheminée par bateaux sur l'Yser et l'Yperlée (qui n'est plus aujourd'hui navigable) depuis la côte où les moutons étaient élevés puis vendus sur les faubourgs.

La peste et les guerres civiles ruinèrent l'industrie dès le XVe siècle, et les luttes religieuses du XVIe siècle réduisirent la population à 5000 habitants. 

Yprescomme Bruges, tomba aux mains des calvinistes gantois en 1577. Le parti protestant conserva le pouvoir jusqu'en 1583, lorsque Farnèse envahit les Pays-Bas.

Au siècle suivant, Ypres fut prise quatre fois par les Français, en 1648, 1649, 1658 et 1678, et resta à la France jusqu'au traité d'Utrecht qui rendit la ville aux Pays-Bas cédés à l'Autriche Le pape Paul IV avait érigé à Ypres, en 1559, un évêché; il fut supprimé en 1801. 

Le plan-relief 1698/1702

Vauban, qui avait pu juger des défauts du dispositif en place, modifia à son tour profondément les ouvrages d'enceinte : il s'agissait pour lui d'une place frontière du « Pré carré ». La ville abrita dès lors une importante garnison (5 000 hommes), à laquelle toutes les activités manufacturières et commerciales étaient subordonnées.

De 1715 à 1782, la place fut occupée par une garnison hollandaise, en vertu du traité de la Barrière (1175). Louis XV s'en empara en 1744, mais sans la garder. 

En 1782, l'empereur Joseph II ordonna le démantèlement des fortifications. Cette décision facilita la prise de la ville par les républicains français commandés par Pichegru le 17 juin 1794. Elle redevint française de 1794 à 1844 et appartint ensuite successivement aux royaumes des Pays-Bas et de Belgique. 

Le nom d'Ypres est aussi resté attaché aux tragédies de la  Première Guerre mondiale. Pendant pratiquement toute la durée du conflit, les tranchées, décrivant un arc de cercle autour de la ville (le "Saillant d'Ypres"), ont été le lieu de de cinq batailles sanglantes. 
Lors de la première bataille d'Ypres en novembre 1914, pris sous les bombardements allemandsla cathédrale Saint-Martin et le beffroi (halles aux draps) brûlent.
C'est ici qu'ont été utilisés, pour la première fois, en 1915, les gaz de combats (gaz moutarde ou ypérite). 

En avril 1918, une importante offensive allemande fut arrêtée à Merkem, au nord, par les Belges, et aux monts de Flandre par les Britanniques et les Français. À partir de septembre, la contre-attaque des Alliés, commandée par le maréchal Foch, permit de libérer la Belgique. Plus de 300 000 Alliés dont 250 000 soldats du Commonwealth trouvèrent la mort au cours des combats. Soumise aux bombardements de l'artillerie allemande, la ville médiévale était presque entièrement détruite à l'issue de la guerre.

 La campagne environnant Ypres n'est qu'une vaste nécropole : on y compte quelque 170 cimetières militaires.

La commune a été décorée le 22 octobre 1919 de la croix de guerre 1914-1918.


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Photos d'Ypres


Vue sur Ypres




La Halle aux draps, son beffroi et la Grande Place




L'Hôtel de ville jouxtant la Halle



La Porte de Menin




La cathédrale Saint-Martin





Les remparts





Les dégâts de la guerre

Avant

Après



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Mon ancêtre d'Ypres


Je n'ai trouvé qu'une ancêtre originaire de cette ville, il s'agit d'Elisabeth Eerckenbout. D'elle, je n'ai que le nom et des dates approximatives: elle serait née vers 1480 et serait décédé vers 1527. Elle est marié à Jean Van de Walle qui est originaire de Langemark, également en Belgique.




A lundi pour la dernière lettre, le  Z.






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